samedi 10 mai 2014

Dong Khê : les combats... (3)

          Après cette visite de la partie haute de la citadelle, il est temps de présenter le déroulement des attaques que cette dernière a subi, en mai puis en septembre 1950.


Ce blog n'ayant pas pour vocation de relater de façon détaillée les combats qui se sont déroulés en Indochine, je ne développerait donc pas tous les récits et témognages disponibles à propos de ces deux attaques... Je me contenterai simplement d'illustrer par quelques citations et photographies les assauts subis par le 8° RTM et par le 3° REI dans le cadre de ce retour en images sur les lieux du passé...

Pour en savoir davantage sur ces évènements le mieux est de se reporter aux références bibliographiques indiquées au bas de ce billet.


Afin de simplier le positionnement des différents combats je republie toutefois la photo aérienne de Dong Khê :

Le dispositif de défense de défense de Dong Khê en mai 1950
© Indo Editions - "Les combats de la RC4"
(Photo aérienne)



La première attaque du poste de Dong Khê (25 et 26 mai 1950) :

La première attaque de la citadelle de Dong Khê semble être le résultat d'un cafouillage du côté vietnamien car l'ordre pour l'assaut fut, si l'on se fie aux témoignage du colonel Dang Van Viet rapportés dans "Les combats de la RC 4", donné par le commissaire politique local et non par l'état-major du général Giap...

Le schéma ci-dessous fait apparaître les axes d'attaques utilisés par le vietminh pour s'emparer du poste : après le déclenchement des tirs d'artillerie le 25 mai matin qui causèrent la mort du capitaine Casanova vers midi, l'ennemi s'est emparé dans un premier temps du piton Montmartre (ou piton nord), puis du quartier Dubouchet avant de donner l'assaut définitif sur la citadelle par les abords Nord-est...
Les survivants, aux ordres du capitaine Brun s'esquivèrent en direction de Loung Phaï par les abords Sud-est de l'éperon rocheux.
Le lieutenant Jaubert qui occupait le secteur sud-ouest de Dong Khê, dans l'impossibilité de rejoindre la colonne Brun, ne put que se réfugier sur le piton sud pour y attendre avec sa section le largage du 3° BCCP...

Le croquis de l'attaque des 25 et 26 mai 1950
© Erwan Bergot - "La bataille de Dong Khê"

Nota : on relèvera que sur ce croquis l'aérodrome a été positionné à 2,5 km environ du marché de Dong Khê ce qui est de toute évidence (cf. photo aérienne) exagéré... Il y avait tout au plus 500 mètres entre les lisières du village et la piste.

Un témoignage à propos de cette attaque du 25 mai 1950 a été donné par le lieutenant Jaubert dans ses mémoires :
" Un matin de mai 1950, le 25, à 7h au moment du rassemblement pour la répartition du travail, nous recevons une bordée d’obus qui tombent sur la citadelle et le village. Chacun rejoint son emplacement de combat, et nous apercevons bien dans les calcaires les départs des coups de canon, car les viets à cette époque ne savent tirer qu’à vue.

Dans l'échancrure entre les deux sommets, une des positions d'artillerie ennemie
(Piton sur la route en direction de Ta Lung)
(Photo JLM)

 La radio alerte le commandement et on nous envoie l’aviation. Mais le plafond est très bas, le temps est gris et brumeux. Un pilote casse-cou, que nous connaissons bien, le Commandant Boudier, pique dans la brume, passe au dessus de la citadelle en rase-mottes en battant des ailes et redisparait dans les nuages. Quand la brume se lèvera les chasseurs reviendront, mais nous n’avons aucune liaison radio sol-air. On tire des obus fumigènes sur les objectifs pour les indiquer aux pilotes. Ils font ce qu’ils peuvent, quelques passages à la mitrailleuse, mais en fait ils ne nous sont pas d’un grand recours, d’autant plus que les viets cessent le tir quand les avions sont là, et le reprennent dès qu’ils tournent le dos.


Le piton Nguyen (Poste contrôlant les accès Est de Dong Khê)
(Photo JLM)

Nous recevons toujours autant d’obus sur la figure. Une partie de la citadelle et les paillotes du village brûlent. Nos deux canons de 105 sont touchés et ne peuvent tirer. Le Capitaine Casanova est tué, ainsi que mon adjoint, le Sergent-Chef Remond. La maison que j’occupais reçoit des obus sur le toit, ce qui fait un joli feu d’artifice avec les tuiles. Heureusement que nous sommes dans les tranchées creusées tout autour. La nuit se passe avec quelques attaques viet au Nord, mais sans gravité. Le lendemain, nous apprenons qu’un Tabor marocain quitte That Khê pour venir jusqu’à nous (il a 30 km à faire dans un terrain épouvantable et mettra plusieurs jours), et qu’un bataillon de parachutistes est en alerte à Hanoï.
Toute la journée se passe avec les tirs d’artillerie et de mortier et des assauts en fin de journée qui sont repoussés.
Mais à la nuit tombée, le Capitaine B... qui avait pris le commandement pour remplacer le Capitaine Casanova, prend la plus mauvaise décision qu’il pouvait choisir et en tout cas indigne d’un chef responsable. Jamais, j’en suis intimement convaincu le Capitaine Casanova n’aurait agi de la sorte.
Omnibulé par la colonne de goumiers partie de That Khê pour nous " secourir ", B... décide d’aller à leur rencontre et d’abandonner Dong Khê. C’est un véritable abandon de poste devant l’ennemi ! Il n’y avait pourtant qu’une seule chose à faire : Se regrouper tous dans la citadelle et ses abords immédiats et tenir toute la nuit. Nous étions encore assez nombreux pour résister, même avec un peu de casse. Dès le jour venu les paras auraient sauté sur le poste, et nous n’aurions pas perdu la face.
Au lieu de cela, c’est l’évacuation précipitée qui est ordonnée, et dans ce cas là nos tirailleurs ne sont pas très bons et ont tendance à une certaine agitation qui peut facilement engendrer la panique et la déroute.
Les unités plus ou moins constituées passent par mon point d’appui pour prendre la route de That Khê. On me prie de suivre le mouvement mais je refuse net. J’ai un groupe au sommet du Piton Sud, je vais d’abord aller le chercher et non pas l’abandonner.


L'ancien emplacement du poste sud (pagodon)
(Photo JLM)

Le piton sud
(Photo JLM)

Avec mes autres tirailleurs nous grimpons au sommet du Piton où mon Sergent Seghir, ne fait que répéter " comme à Cassino, mon Lieutenant, comme à Cassino !... " Il y avait été blessé, et exagérait un petit peu. Mais ça tombait tout de même pas mal. Ayant regroupé ma section, je redescends et arrivé sur la route, il n’y a plus personne. Tout le monde a filé. Seul le village continue de brûler et éclaire sinistrement la citadelle, tandis que l’on entend les viets crier de joie, sans doute un peu surpris d’une victoire aussi facile.
Je décide alors de remonter sur mon Piton et d’aller me planquer dans les fourrés à mi-pente. Si nous sommes attaqués, nous nous défendrons, sinon nous attendrons. Je ne sais pas trop quoi d’ailleurs. Les tirailleurs n’en mènent pas large, mais je suis avec eux, ils ont confiance en moi et moi en eux.
Le jour arrive, nous sommes coincés dans notre broussaille d’autant que les viets sont partout pour piller tout ce qu’ils peuvent récupérer.
Si rien ne se passe dans la journée, nous tenterons de partir vers That khê la nuit prochaine, mais cette éventualité est pleine d'embûches et d’incertitudes. D’ailleurs la plupart de ceux qui sont partis avec le Capitaine B..., ont été tués ou fait prisonniers. Une petite dizaine a pu passer.
La journée est longue, sans manger, sans boire, sans fumer, sans tousser et faire le moindre bruit. Les viets passent plusieurs fois à quelques mètres, sans se douter qu’une section de tirailleurs est là.


Les alentours du piton sud
(Photo JLM)

Vers le milieu de l’après-midi, les avions de chasse reviennent et commencent à mitrailler tout ce qui bouge sur la citadelle et aux environs. Nous recevons quelques douilles mais pas de balles...
Dès que les chasseurs arrêtent le tir, nous entendons le bruit caractéristique de nombreux avions de transport (en fait plus de 30 JU 52 et DAKOTA) et c’est le parachutage du 3ème Bataillon Colonial de Commandos parachutistes. Si nous n’avions pas évacué Dong Khê aussi précipitamment, il était prévu de les faire sauter dans la matinée. Apprenant la décision du Capitaine Brun., il y a eu un certain flottement à Hanoï et le saut a été reporté dans l’après-midi pour reprendre le poste.

Vue générale de la DZ sur laquelle fut largué le 3° BCCP le 27 mai 1950
(Photo JLM)

C’est un moment de joie intense pour nous. Nous entendons les tirs de quelques combats, mais pour moi, avant de rejoindre les paras, il vaut mieux prendre quelques précautions pour que nous ne soyons pas confondus avec les viets. Je fais attacher un chèche au bout d’un fusil et nous sortons de nos broussailles colonne par un. Je suis en tête avec mon tirailleur qui agite frénétiquement son fusil-drapeau et nous rencontrons enfin un groupe de paras un peu ahuris.
Ils pensent que nous sommes les goumiers qui arrivent de That Khê, mais ils mettront encore deux ou trois jours avant de nous rejoindre. Je suis tout de suite dirigé vers le Colonel Graal qui commande l’opération. Je lui raconte mes aventures et il me donne le commandement du 8ème RTM, qui s’est grossi, outre ma section de quelques individuels. Je suis bien sûr chargé d’organiser ces rescapés pour en faire une petite unité militaire présentable, mais également de régler les problèmes d’organisation et de ravitaillement. Une tâche pénible dont je suis chargé est de rassembler les corps des tués, d’essayer de les identifier et de les enterrer au pied du piton Nord, où très vraisemblablement ils sont toujours.
Nous apprenons que la colonne de goumiers qui venait à notre secours est bloquée à quelques kilomètres de Dong Khê et qu’ils ont besoin de ravitaillement en vivres. J’organise donc une colonne de ravitaillement et ce sont les " assiégés " qui vont au secours de leurs " sauveurs "...
Enfin, les goumiers arrivent à Dong Khê, commandés par le Colonel Lepage (dont on reparlera) avec comme adjoint le Commandant Labataille, un colosse du Sud-Ouest à la voix rocailleuse et la moustache conquérante, avec lequel je sympathise. Malheureusement, il sera tué quelques semaines plus tard.
J’apprends ainsi la quasi disparition des éléments des deux compagnies qui sont partis avec le Capitaine B.... Quel gâchis en vies humaines et quelle humiliation aussi, car dans quelques jours lorsque je redescendrai à That Khê, un Général* refusera de me serrer la main car dans l’esprit du commandement le 8ème RTM a failli à son devoir. De même aucune citation ne sera accordée, et ce sera difficile à expliquer aux tirailleurs. C’est dur de subir ainsi la conséquence de l’incompétence et de la couardise d’un " chef ". Brun avait été fait prisonnier avec quelques autres qui sont morts. Quand il nous a rejoint au camp n° 1 je l’ai ignoré ainsi qu’après la libération. De son côté, il n’a jamais cherché à me revoir en face...
Cela fait maintenant beaucoup de monde à Dong Khê. Les patrouilles envoyées dans les environs récupèrent nos véhicules et nos deux canons, déjà démontés.... Pour ma part, toutes mes affaires ont été pillées, et je me retrouve avec ce que j’ai sur le dos et une cantine vide...
Un convoi de camions arrive jusqu’à Dong Khê, avec du matériel. Il embarque pour le retour les paras du 3ème BCCP et mon détachement de survivants. Le Tabor va rester sur place, pour remettre en état et développer les défenses.
Après une bonne nuit de repos à That Khê où je retrouve des copains de promo, en particulier Boudier, j’arrive à Lang Son. J’y retrouve la base arrière du bataillon et des renforts de tirailleurs pour compenser les pertes, ainsi que le Capitaine Guidon pour remplacer le Capitaine Casanova."
(Source : http://jaubert.chez.com/indchine.htm)

* Le général Marchand.


A l'issue de la reconquête du poste par le 3° BCCP du commandant Decorse, qui profita d'une reconnaissance en direction du col de Nguon Kim pour récupérer une partie des pièces d'artillerie récupérées pat le Viêt-minh et dissimulées dans l'ancien tunnel,  l'état-major fit réoccuper la position par des unités du 8ème Tabor monté avec la première colonne de secours du Lcl Lepage.
Par le jeu normal des relèves ce fut ensuite un détachement du 3° REI qui prit la relève le 6 septembre 1950, beaucoup s'étonnant toutefois que l'on ne fasse monter pour remplace le Tabor que l'effectif de deux compagnies...



La seconde attaque du poste de Dong Khê (16 et 17 septembre 1950) :

La seconde attaque de Dong Khê fut planifiée par le Vietminh comme un prélude à la prise de That Khê. Le poste de Dong Khê en raison de sa position centrale était un objectif qu'il fallait impérativement prendre avant toute tentative d'assaut sur That Khê ou même sur Cao Bang dont les défenses étaient trop solides pour les moyens dont disposaient l'adversaire.
Lors de la seconde attaque, le capitaine Allioux commandait la position et il avait avec lui deux compagnies de légionnaires, la 5° cie du capitaine Jaugeon (qui parviendra à s'évader après la chute) et la 6° compagnie du capitaine Vollaire (qui se signalera au camp n°1 par ses croquis et ses carricaturesréunis dans l'ouvrage "Deux ans de Ka Nha" publié chez... Indo Editions...).

Voici que qu'écrit le lieutenant Stien au sujet de cette attaque :
"Cette fois ci, Dong Khê sera attaqué non pas en coup de main de va et vient comme en mai 1950, mais pour faire sauter définitivement ce point d'appui et isoler ainsi Cao Bang. C'est le régiment 174, commandé par Dang Van Viet et renforcé par un bataillon de la brigade 308, le bataillon 11, qui mène l'attaque par le Nord et le Nord-est, tandis que le régiment 209, commandé par Le Long Tan, et renforcé par le bataillon d'artillerie 178 attaque par le Sud et l'Ouest. La brigade 308 assure la coordination du front et l'interception des renforts. L'ensemble est commandé par Hoang Van Thai, le chef d'état-major général.
On sait que Dong Khê est pris après deux jours de combat acharnés, sans que le commandement français ait pu dans ce délai, faire intervenir une colonne de secours. Après la conquête, la citadelle reste occupée par une partie du régiment 209, tandis que les autres forces de Giap se retirent de part et d'autre de la RC 4, et restent en attente. Si des renforts montent vers Dong Khê, ils seront attaqués. dans le cadre de la strayégie définie, Dong Khê doit rester définitivement entre les mains du Viêt-minh.
Le prochain objectif est déterminé : ce sera That Khê, Cao Bang sera ainsi plus isolé et vulnérable. Le régiment 174, qui connaît bien la RC 4, est envoyé immédiatement au sud de That Khê, avec mission de faire sauter les postes entre That Khê et Na Cham (il s'agit des postes de Déo cat et de Lung Vaï)."

C'est à la suite de cette seconde attaque que le Lcl Lepage, décidément habitué de ce type d'opérations, pris le commandement d'une seconde colonne de secours (celle qui sera appelée désormais "colonne Lepage") et qui après avoir forcé le passage du tunnel de Tha Lai (voir billets précédents) rejoignit dans un premier temps That Khê, puis suite au raid sur Poma s'engagea en direction de Dong Khê pour y être détruite dans les combats du début octobre 1950...

Le croquis de cette attaque a été fait dans le livre du colonel Dang Van Viet "La RC 4" et un extrait de cette dernière est disponible dans le livre "Les combats de la RC 4" :

Le croquis de l'attaque des 16 et 17 septembre 1950
© Indo Editions - "Les combats de la RC4"
(Photo Collection Dang Van Viet)


Sur le croquis ci-dessous (adapté du croquis de l'attaque du mois de mai), on note quelques différences d'emplacements par rapport aux schémas précédents de la citadelle, à l'époque où le lieutenant Jaubert y séjournait :

 Shéma d'ensemble du poste de Dong Khê en septembre 1950
© Bernard Grué - "L'espoir meurt en dernier"


Vue en coupe de la citadelle
© Bernard Grué - "L'espoir meurt en dernier"

Entre autres remarques, on notera que l'ennemi avait pour la seconde fois installé une position d'artillerie dans la même échancrure du piton situé sur la route en direction de Ta Lung et que certains bâtiments n'avaient plus la même destination que précedemment... Sans doute faut il y voir là, la conséquence des bouleversements et des destructions consécutifs à l'attaque du mois de mai 1950.
Ces destructions sont d'ailleurs parfaitement visibles sur la photographie ci-dessous prise entre les deux attaques, au niveau du glacis nord de la citadelle actuellement occupé par l'emplacement du cimetière militaire vietnamien :

 Le glacis nord dévasté et le piton Montmartre
© Indo Editions - "Les combats de la RC4"
(Photo Collection Dutrône)

Remarque :
A l'attention des lecteurs de ce blog intéressés par ces combats, d'autres photographies sont disponibles dans l'ouvrage "Les combats de la Rc 4" mais comme celles-ci n'étaient pas indispensables à un "retour sur le terrain" je ne les ai pas intégrées dans ce billet...
Parmi les récits disponibles sur ces attaques, outre le livre "Les combats de la RC 4" on peut se reporter entre autres au récit du sous-lieutenant de Pirey "La route morte" qui relate le témoignage d'un ancien officier vietnamien rallié au commando Vandenberghe louant le courage et la tenacité des défenseurs du 3° REI sous les ordres du capitane Allioux, à l'ouvrage du docteur Serges Desbois "Le rendez-vous manqué des colonnes Charton et Lepage" et au tout récent livre du colonel Bernard Grué "L'espoir meurt en dernier" qui à l'époque était lieutenant au sein d'une des deux compagnies du 3° REI lors de l'attaque sur Dong Khê (voir (http://www.armee-media.com/2014/02/21/lespoir-meurt-en-dernier-par-bernard-grue/)..., cette liste étant loin d'être exhaustive...

Le récit détaillé de cette attaque a aussi été fait sur de nombreux sites internet comme More Majorum :
( http://www.more-majorum.de/einheiten/3rei/bat2/dongkhe.html ).























3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Fille de ..., j'ai découvert un camp à Dong Khê en août 2014. Renseignements pris auprès des Anciens, autorisation du chef du village pour y pénétrer...
    Sur la carte publiée dans "Les soldats oubliés", c'est le point 1. Mon père était "rééduqué" à Ba Ca... Si les photos vous intéressaient, comment faire ?

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  2. Bonjour madame, je suis bien entendu intéressé par toutes les photos relatives à ces évènements sous réserve qu'elles nous permettent de mieux préciser les faits. Je vous suggère donc si vous le voulez bien, de me les faire parvenir directement à mon adresse E-mail : jean-luc.martin@live.fr accompagnées de vos références et d'un texte explicatif éventuel. Je les publierai en complément des documents qui ont été chargés sur ce site avec votre nom. Si en outre vous avez des carnets de votre père ou des correspondances relatives à ce qu'il a vécu, c'est avec un grand plaisir que nous les lirons, du moins ce que vous nous autoriserez à publier ici. Bien cordialement. JLM

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  3. je vous contacte par mail

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